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Qu’est-ce que la crosse?

La crosse est un sport d’équipe où les joueurs tentent de mettre une balle dans le but adverse en utilisant une crosse, qui est un long bâton avec un filet à son extrémité.

Avec leur crosse, les joueurs peuvent dribbler (ou bercer), lancer la balle, la passer, l’attraper ainsi que pratiquer certains jeux défensifs.

Chaque fois que la balle entre dans le but, cela donne un point à l’équipe qui a marqué. L’équipe gagnante est celle avec le plus de point à la fin de la partie.

Il existe 4 principales variantes du sport, qui ont chacune des règles un peu différentes :

– Crosse au champ
– Crosse en enclos
– Crosse féminine
– Intercrosse

Fait intéressant, la crosse est considérée comme le sport national d’été du Canada.

Les origines de la crosse

La crosse est un jeu inventé par les Amérindiens. Il s’agit de l’un des plus vieux jeu d’équipe du continent américain, puisque des origines de ce sport remontent jusqu’au XIe siècle.

Ce jeu traditionnel était un des évènements phares à cette époque et pouvait se dérouler sur plusieurs jours durant lesquels des rencontres s’organisaient entre villages ou tribus voisins, réunissant à l’occasion des centaines voire un millier de participants.

À cette époque, la balle était faite de bois (ou avec un coque en peau de daim remplie de cheveux). Les premières crosses étaient également en bois sans filet, avant qu’un filet en tendons de cerf ne soit ajouté.

Pourquoi jouer à la crosse?

La crosse est un sport qui combine les habiletés de plusieurs sports en un seul. On y retrouve des concepts et habiletés d’autres sports comme le hockey, le football, le soccer et le basket-ball.

Les joueurs de crosse acquièrent de bonnes compétences de vitesse, de coordination, de puissance, de précision et de rapidité de réaction à tout moment sur le terrain.

Entrez dans le jeu

Les types de crosse

(ne sont pas tous offerts par Le Diablo)

Joué depuis le XIe siècle, la crosse a été codifié en 1867 par un canadien du nom William George Beers et devient ce qu’on appele la crosse au champ. Il s’agit d’une rencontre de deux équipes de dix joueurs (trois attaquants, trois milieux, trois défenseurs et un gardien) sur un terrain engazonné. Les joueurs utilisent une longue crosse pour attraper, porter et se passer une balle en caoutchouc dans l’objectif de la mettre dans le but adverse. La tête triangulaire de la crosse possède un filet qui permet au joueur de tenir la balle. En plus de cette crosse, les joueurs doivent être revêtus de diverses protections. Défensivement, l’objectif est d’empêcher l’équipe adverse de marquer mais aussi de la déposséder de la balle à l’aide de leurs crosses, les contacts physiques étant autorisés. Les règles mises en place limitent le nombre de joueurs par zone et exigent que la balle se déplace sans interruption en direction du but opposé.

 C’est la forme de crosse la plus populaire aux États-Unis, notamment dans la NCAA.

 

Cette version de la crosse a été créée dans les années 1930 pour améliorer les finances des patinoires de hockey, qui n’étaient pas rentabilisées hors de la saison hivernale. Joseph Cattarinich et Léo Dandurand, propriétaires de la franchise Canadiens de Montréal qui évolue en Ligue nationale de hockey, encouragent les autres propriétaires des patinoires à promouvoir un nouveau sport. Les Canadiens adoptent rapidement la nouvelle version de ce sport.

Cette forme de jeu se joue dans un endroit clos, d’où son nom de « enclos » (box en anglais) par rapport au jeu traditionnel. Il s’agit d’une rencontre de deux équipes de six joueurs (un gardien et cinq joueurs qui interviennent à toutes les positions, c’est-à-dire qu’ils participent aux attaques, au travail défensif et en milieu de terrain). Les buts de crosse sont plus petits que ceux du jeu de crosse extérieur, et le gardien porte davantage de protections. Chaque attaque doit aboutir à un tir au but en moins de trente secondes (à l’instar des 24 secondes au basketball).

 

La crosse féminine est un sport féminin qui oppose deux équipes de douze joueuses (une gardienne, trois défenseuses, cinq milieux de terrain et trois attaquantes) sur un terrain en herbe. La crosse féminine trouve son origine en Écosse dans les années 1890.

Les joueuses utilisent une longue crosse pour attraper, porter et se passer une balle en caoutchouc dans l’objectif de la mettre dans le but adverse. Il s’agit d’un sport sans contact et sans mise en échec hormis de gêner ou de taper la crosse de son adversaire avec la sienne pour récupérer la balle. La tête triangulaire de la crosse possède un filet qui permet aux joueuses de tenir la balle.

En raison de son caractère sans contact, l’équipement nécessaire est plus limitée que la crosse au champ et en enclos. Aussi, le panier de la crosse est moins profond, augmentant ainsi le niveau de difficulté. Le jeu est donc axé sur une technique rapide de mouvement de la balle entre les joueuses.

 

Cette variante de la crosse est originaire du Québec et est maintenant jouée dans plusieurs pays. Elle oppose deux équipes de cinq joueurs (un gardien et quatre joueurs qui interviennent à toutes les positions) et se joue en gymnase. L’intercrosse est un sport sans contact, les contacts au bâton n’étant pas permis non plus. C’est un sport très adapté pour les cours d’éducation physique en milieu scolaire.

Ce sport utilise une balle plus molle que les autres variantes de crosse et un baton avec bout en plastique. L’équipement nécessaire est réduit à une paire de lunette de protection pour les joueurs et le gardien porte un équipement de protection complet.

 

Le Diablo

2004

Création d’une Ligue adulte nommée le Diablo

2015

L’association de crosse de Saint-Eustache voit le jour

2016

Le club a besoin d’un nom, le Diablo revient en force

2017

Premiers arbritres de crosse féminine au Québec

En 2004, un groupe d’anciens joueurs collégials et entraîneurs  de crosse décident de retourner au jeu en formant une ligue amicale adulte. Durant 2 années, cette ligue sénior dispute plusieurs parties sous le nom de Diablo.

11 ans plus tard, Eric Rondeau, qui avait été l’instiguateur de la ligue adulte, propose d’offrir la crosse comme sport aux jeunes de Saint-Eustache. Il lance une saison de crosse, aidé de deux amis, Normand Cedillote et Stéphane Proulx.

Après une saison test durant le printemps et l’été qui a été un grand succès, les 3 hommes enregistrent officiellement l’association auprès de la ville.

C’est au début 2016 que le nom du club est décidé : Le Diablo.

Depuis 2015, le Diablo a pour mission d’assurer le développement de la crosse au Québec et ainsi, de permettre à des centaines de joueurs de la région de découvrir ce sport tout en s’amusant.

Durant les années qui ont suivi, le club a également travaillé au développement de la crosse féminine au Québec. Le Diablo a permit de faire naître la première cohorte d’arbitres de crosse féminine au Québec.

Ainsi, chaque année, le Diablo permet à des garçons et des filles de Saint-Eustache et autour, de s’épanouir dans ce beau sport qu’est la crosse.